• Voici un apercu de mes lectures ces 2 dernières semaines

    A feu et à sang de Françoise Bourdin (Belfond)

    Résumé de la maison d'édition

    Après la naissance de leurs jumeaux, Kate et Scott Gillespie reviennent s'installer dans le manoir familial, et la présence des enfants semble apaiser les conflits au sein du clan. Mais, le soir de Noël, un drame va venir bouleverser ce fragile équilibre et réveiller instantanément les tensions. 

    Dans cette bataille rangée entre belle-mère et beaux-enfants, l'amour et les liens du sang l'emporteront-ils sur les jalousies et rivalités que déchaîne l'héritage ?  

     

     

    Mon avis

    Je découvre cette auteur et j'ai bien aimé l'histoire, la découverte du monde du whisky, les relations conflictuelles de cette famille recomposée. Bon, j'aurais peut être du commencer par le premier tome mais j'ai pioché ce livre par hasard à la bibliothèque. Mais malgré cela, le livre est bien écrit et permet de comprendre l'histoire et ses histoires de famille sans avoir lu le tome 1.

     

    Qu'attendent les singes de Yasmina Khadra (Julliard)

    Résumé de la maison d'édition

    Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu'aux poignets, on dirait que le drame l'a cueillie au beau milieu d'une noce.
    Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s'éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes.
    Elle est là, et c'est tout.
    Fascinante et effroyable à la fois.
    Telle une offrande sacrificielle... »

    Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d'Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l'enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles.
    Qu'attendent les singes est un voyage à travers l'Algérie d'aujourd'hui ou le Mal et le Bien se sentent à l'étroit dans la diablerie naturelle des hommes.

    Mon avis:

    Généralement, je dévore les livres de Yasmina Khadra. J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre. Non pas qu'il ne soit pas bon, comme la plupart de ces livres, mais j'ai beaucoup moins accroché au sujet ou plutôt à la façon dont l'auteur traite le sujet: corruption, manque de repère moraux,meurtre, violence

    J'ai eu l'impression que l'auteur avait des comptes à régler avec l'Algérie. 

    Citation:

    "Il y a ceux qui font d’une lueur une torche et d’un flambeau un soleil et qui louent une vie entière celui qui les honorent un soir ; et ceux qui crient au feu dès qu’ils voient un soupçon de lumière au bout de leur tunnel, tirant vers le bas toute main qui se tend à eux. En Algérie, on appelle cette dernière catégorie : les Béni Kelboun. Génétiquement néfastes, les Beni Kelboun disposent de leur trinité : ils mentent par nature, trichent par principe, et nuisent par vocation. Ceci est leur histoire." Voilà donc le lecteur entrainé dans un monde censé être le sien. "

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  • Ce film a été présenté en ouverture du Festival de Cannes 2015, hors compétition.
    Ce film raconte le parcours éducatif de Malony, enfant sauvage en mal d’amour (Rod Paradot), de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants, joué par Catherine Deneuve et un éducateur, Benoit Magimel, tentent inlassablement de sauver.

    La tête haute de Emmanuelle Bercot

    Dès les premières secondes, dès les premières images j’ai été interpellée par la violence suggérée, la violence verbale de la mère de Malony.

    Ce film est violent, émouvant, et vous scotche à votre siège.

    Si vous ne devriez voir qu'un seul film ces prochains mois, je vous conseille vivement celui -ci !

    La bande annonce est ici: La tête haute de Emmanuelle Bercot

     

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  • Beaucoup d'émotions dans ce roman : on sourit, on pleure, on est ému... Ce roman est l'histoire d'une difficile reconstruction, d'un premier pas vers la vie ou la survie ; le travail de deuil est bien décrit.

    Un très bon livre, une fin inattendue. Je l’ai lu en une soirée.

    Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand (Michel Lafont)

    Résumé de la maison d’édition 

    Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux."
    Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre.
    Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l"existence.

    C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

    Entre "Le Journal de Bridget Jones" et "Love Story", l'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions ;

    Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a pas d'autre choix que de faire avec.

     

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  • Un roman bouleversant, fort sur une époque trouble où l’on règle ses comptes à la libération, une époque où il est normal de tondre, d’humilier certaines femmes.

    L’histoire est racontée simplement, chirurgicalement afin de montrer la détermination de Maria.

    Cheminement de cette jeune femme qui estime n’avoir rien fait de mal. Aimé n’est jamais honteux ! Elle refuse la honte, le jugement populaire. Un à un, elle ira voir ceux qu’elle estime responsables, ceux qui ne sont pas intervenus, elle attendra dans sa robe blanche, assise sur sa chaise qu’on lui demande pardon, qu’on reconnaisse son droit d’aimer.

    De nouveau un sujet que j’affectionne car je me demande souvent qu’elle aurait été mon comportement si j’avais vécu à cette période. Aurais je pu tomber amoureuse de « l’ »ennemi » ? Aurais-je condamné les femmes qui ont eu des relations sexuelles, affectives avec l’occupant ? Il est aisé de dire que l’amour n’a pas de frontière.

    La chaise numéro 14, Fabienne Juhel (la brune au rouergue)

     Résumé de la maison d’édition

     A la fin de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Brieuc (Bretagne), la jeune Maria Salaün est tondue par son mai d'enfance, Antoine, pour avoir vécu une histoire d'amour avec un officier allemand. Le commando de maquisards, débarquant dans une Jeep de l'armée américaine, impose à la jeune fille l'humiliation publique en l'asseyant sur une chaise de bistrot, dans la cour de l'auberge de son père, devant une foule friande de spectacle.

    Marie n'oppose aucune résistance, sauf celle de se présenter devant eux pieds nus, dans une robe de mousseline blanche, sa flamboyante chevelure rousse déployée. Sans pleurer ni baisser les yeux, elle se laisse tondre. Mais la honte va bientôt passer dans l'autre camp. Six noms figurent sur sa liste.

    Extraits :

    Mais s’ajoutait à la sensation de froid, plus fort que tout, la marque d’une brulure : quelqu’un, Firmin, le frère d’Antoine, avait tracé une croix gammée sur son crâne. Une croix gammée ! Le pire qu’elle eut à endurer même si personne n’avait ri devant le résultat. Personne n’avait craché non plus. Une croix gammée alors qu’elle était innocente de tout le sang versé ! Qu’elle avait en abomination la guerre, la haine et le fanatisme ! Quel rapport y avait-il entre donner de l’amour, en recevoir et ça ? Aucun. Aucune correspondance. Aucune passerelle possible. L’amour n’était pas la guerre !

     

    - Four years of war cut their manhood so now they cut the hair of the women who slept with Germans...You know lieutenant, it's like one boner for one shaved skull!

     

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  • Ce film est adapté du livre inachevé d’Irène Némirovosky ;

    Une grande envie de voir ce film dès sa sortie dans nos salles. J’étais un peu sceptique sur le choix des actrices, une américaine (Michelle Williams) et une anglaise (Kristin Scott Thomas) jouant des françaises de pure souche, je trouvais le choix risqué. Mais en fin de compte, rien à redire sur les actrices. Mathieu Schoenaerts est parfait dans son rôle de soldat allemand, on le sent tiraillé entre son devoir et son éducation.

    Mention spéciale pour Lambert Wilson, qui joue un châtelain plus vrai que nature.

    Ce film aborde le sujet très sensible de l’amour entre l’occupant et l’occupé, la collaboration avec l’occupant, la délation entre français pour plaire à l’ennemi. Cet ennemi qui n’est pas toujours celui que l’on croit !

    Un bon moment malgré la mièvrerie de certaines scènes mais remettons le tout en perspective : l’histoire se passe à une époque que les moins de 80 ans n’ont pas connus.

    Suite française n’est ni à voir pour le devoir de mémoire, ni pour sa romance mais un mélange des deux. Je l’ai vu et j’ai aimé.

    Le film

    Eté 1940, Lucille est dans l’attente de nouvelles de son époux, prisonnier de guerre. Elle mène une existante soumise sous l’œil inquisiteur de sa belle-mère. L’arrivée de l’armée allemande dans leur village contraint les deux femmes à loger chez elles le lieutenant Bruno Von Falck. Lucille tente de l’éviter mais ne peut bientôt plus ignorer l’attirance qu’elle éprouve pour l’officier.

     Bande annonce


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